Plan de relance : vers un secteur maritime plus durable
Intégré au plan de relance présenté le 3 septembre dernier, le secteur maritime bénéficie d’une enveloppe de 650 millions d’euros avec des objectifs ancrés dans le développement durable. 200 millions d’euros seront notamment mobilisés pour accompagner et accélérer la transition écologique des ports
« L'obtention d'un volet maritime dédié dans le plan de relance n'est que la première étape du renforcement de notre politique maritime. Il est nécessaire que l'ensemble des acteurs du secteur puissent s'exprimer afin qu'elle soit partagée par tous. Ce plan est une formidable opportunité pour les acteurs de la mer, mais sa mise en œuvre ne sera pas automatique : l'aide de l'État sera conditionnée à un engagement des acteurs en faveur du défi du siècle, le défi environnemental. » Annick Girardin, ministre de la Mer.
Au-delà des mesures transversales applicables à l'ensemble des entreprises, comme la baisse des impôts de production à hauteur de 10 milliards d'euros par an, 200 millions d’euros seront mobilisés pour accompagner et accélérer la transition écologique des ports. Dans son communiqué, le ministère de la Mer évoque notamment l’alimentation en énergie propre des navires à quai et le développement d'infrastructures associant transition écologique et développement économique.
Sur la partie industrielle, le plan de relance souhaite préparer l’avenir en soutenant les navires non polluants. « Ces industries seront également concernées par la décarbonation des activités, avec par exemple le déploiement de la stratégie nationale hydrogène, et le renforcement de leur résilience numérique, avec la cybersécurité » souligne le communiqué du ministère.
Au cours des prochaines semaines et avec le concours des territoires, le ministère compte recenser les projets prioritaires permettant « une relance maritime inclusive et décarbonée ». L'organisation de la prochaine édition du Comité interministériel de la mer (CIMer), au quatrième trimestre 2020, permettra de détailler les projets retenus. L'AFBE est également en contact avec le ministère pour travailler sur le volet électrique de ce plan.