PAMI 2018 - 2022 : VNF dévoile ses aides pour des bateaux plus économes en énergie

Avec pour ambition de favoriser l’adaptation de la flotte fluviale aux dernières exigences environnementales, Voies Navigables de France (VNF) et l’Etat Français s’associent pour lancer PAMI, un dispositif de soutien s’étalant sur la période 2018 – 2022.
 
S’adressant à tout type d’acteur, le Plan d’Aide à la Modernisation et à l’Innovation 2018-2022 (PAMI) dispose d’un budget global de plus de 16 millions d’euros, dont 12.5 millions d’euros de VNF et 4 millions d’euros du gouvernement pour engager la transition de la flotte fluviale vers des bateaux plus économes en énergie. « D’autres partenaires financeurs, tels que les régions par exemple sont susceptibles de participer au PAMI » précise le communiqué de VNF.
 
En pratique, il s’agit du second plan lancé par l’Etat et VNF. Etalé sur la période 2008-2012, le premier avait permis de financer plus de 1500 projets et de remplacer plus de 200 moteurs avec un financement global de 25 millions d’euros sur 160 millions d’euros investis par la profession.
 
Sur les quatre volets identifiés par le plan 2018 - 2022, deux concernent directement la navigation électrique.
 
Focalisé sur le transport de fret fluvial et Maritime-fluvial, le premier porte sur des aides à des travaux ou équipements permettant de réduire la consommation et les émissions polluantes des bateaux. Sont notamment cités pour exemple la remotorisation vers des systèmes de propulsion plus respectueux de l’environnement.
Basée sur le surcoût hors taxe lié à l’installation et aux équipements, l’aide peut aller jusqu’à 40 % avec un plafond fixé à 100.000 euros par bateau.
Dédié à l’innovation, le second volet souhaite favoriser l’expérimentation de solutions innovantes dédiées aux bateaux de transports de marchandises. Dans son dossier, VNF précise que les transporteurs de passagers peuvent également prétendre à l’aide sous réserve que la technologie soit « transférable » à des bateaux de transport de marchandises.

Etudiés au cas par cas, les projets éligibles peuvent porter sur les actions suivantes :

  • l’expérimentation d’une technologie existante ou nouvelle, non éprouvée dans le contexte spécifique du transport fluvial,
  • la recherche et le développement liés à la conception de nouvelles technologies pour répondre à une problématique spécifique du secteur fluvial.
Pour plus d’information, retrouvez l’intégralité du document dans l’espace membres de l’AFBE.