A Nantes, le Navibus H2 reprend du service grâce à Naviwatt

Mis en service il y a quelques années avant d’être mis à l’arrêt en raison de problèmes techniques, le Navibus H2 est de nouveau opérationnel grâce à Naviwatt qui a repris l’intégralité de l’architecture de la navette.

À l’origine, le Navibus était conçu pour fonctionner essentiellement à l’hydrogène. Fournies par Symbio, deux piles à combustibles de 5 kW étaient censées transformer l’hydrogène en électricité pour alimenter les moteurs. Si la technologie devait révolutionner le monde des transports en milieu fluvial, les dysfonctionnements techniques rencontrés ont conduit la SEMITAN, en charge de l’exploitation du navire, à suspendre son exploitation.

Une nouvelle architecture

Partenaire de la SEMITAN, Navibus a été l’acteur principal de la remise en route du navire. Outre des mises à jour en matière de sécurité, le constructeur a également revu l’architecture du bateau. Compte tenu des délais imposés, Naviwatt a fait le choix de passer provisoirement le navire à un fonctionnement 100 % électrique sur batteries. Une façon de continuer à assurer sans délai la traversée de l’Edre avec une solution « zéro émission ». 

Au total, quatre batteries d’une capacité de 14,4 kWh chacune ont été installées. L’architecture électrique a aussi été entièrement revue. En plus des détecteurs déjà présents à bord, 3 détecteurs incendies ont par ailleurs été ajoutés. Dans cette configuration 100 % électrique, le navire affiche 7 à 20 heures d’autonomie et une vitesse de croisière de 7 km/h.

Vers un fonctionnement électrique-hydrogène

Si la partie hydrogène a été laissée de côté pour la remise en route du navire, elle n’est pas pour autant abandonnée. Les équipes de Naviwatt travaillent de concert avec Symbio pour définir le fonctionnement et le mode de déclenchement des piles à combustible. Objectif : assurer un fonctionnement hybride électrique-hydrogène dès septembre 2022.
Source : Naviwatt

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