L'AFBE à l'honneur dans la revue hebdomadaire Le Marin
S’intéressant au développement du bateau électrique en France, la revue hebdomadaire « Le Marin » a interrogé Xavier de Montgros, Président de l’Association Française du Bateau Electrique (AFBE).
Diffusée dans l’édition datée du 21 juin, l’interview revient sur le développement et les atouts du bateau électrique en France et sur l’AFBE, association nationale fondée en 1994 pour promouvoir son usage.
Pour Xavier de Montgros, Président de l’AFBE, si les bateaux électriques représentent aujourd’hui moins de 1 % de la production global des chantiers navals français, le potentiel est énorme. « La France pourrait devenir un leader mondial des bateaux électriques » estime-t-il, appelant les politiques à prendre le sujet en main.
Un environnement réglementaire et fiscal à créer
« Comme dans l’automobile, il est important de communiquer sur ce qui est déjà possible en propulsion électrique » souligne le Président de l’AFBE qui appelle à la mise en place d’un cadre destiné à lancer le marché.« Le cadre existant est plutôt un frein au développement de notre filière, puisque le gasoil est détaxé pour les professionnels alors que l’électricité ne l’est pas » regrette-t-il, craignant que la France ne rate cette transition alors que de plus petits pays ont déjà pris des engagements politiques forts pour promouvoir la filière. En Norvège, certains fjords seront bientôt réservés à la navigation électrique tandis qu’aux Pays-Bas, Amsterdam a acté la conversion de l’intégralité des bateaux à l’électrique d’ici à 2025 cite pour exemples le Président de l’association.
Financements et avantages à l’usage
Evoquant les certificats d’économie d’énergie comme une potentielle source de financements, Xavier de Montgros appelle au lancement d’une prime ou d’une aide à la décarbonisation pour les bateaux électriques.Un coup de pouce qui permettrait de réduire le différentiel de coût à l’achat et qui pourrait être complétés par d’autres avantages plus pratiques tels que l’extension des zones protégées réservées aux bateaux « zéro émission ». « Il n’existe que quelques petites zones de ce type aujourd’hui en France. C’est très peu comparé à ce qu’on observe en Allemagne, en Autriche ou en Hongrie » souligne-t-il.
Retrouvez ci-dessous l’intégralité de l’article diffusé sur Le Marin.