Energy Observer : un bateau à hydrogène va faire le tour du monde

Long de près de 30 mètres et animé par deux moteurs électriques, l'Energy Observer s’apprête à entamer son tour du monde.
 
Long de 24.38 m et large de 12.80 m, ce catamaran sans mat peut passer sous les ponts et va être quasiment entièrement recouvert de panneaux solaires à la manière du PlanetSolar. A l’arrière, deux éoliennes à axe vertical seront installées tandis que deux hydrogénérateur prendront place à l’intérieur. Objectif : tirer partie de l’ensemble des ressources naturelles disponibles pour alimenter et animer le navire. Le gréement sera quant à lui remplacé par une voile semblable à celle d’un kitesurf et pilotée par informatique. Au-delà de propulser le navire, les deux moteurs électriques seront également capables de passer en mode « régénération », produisant de l’électricité lorsque le navire est tracté par la voile.
 

Hydrolise de l’eau

Originalité de l’Energy Observer par rapport au PlanetSolar : la présence d’une unité d’hydrolyse de l’eau qui permettra la production d’hydrogène grâce à l’électricité renouvelable récoltée.

Cet hydrogène servira au stockage de l’énergie et viendra compléter les batteries lithium-ion utilisées. Selon les besoins, l’hydrogène sera transformé en électricité grâce à une pile à combustible embarquée à bord.
 

Départ au printemps 2017

Au printemps 2017, l’Energy Observer quittera le port de Saint-Malo, en Bretagne, pour un tour du monde de cinq ans à une vitesse de huit à dix noeuds (14,8 à 18,5 km/h), traversant 50 pays en 101 escales. La première aura lieu à Paris.
 
A l’origine de l’expédition, Victorien Erussard et Jérôme Delafosse, deux malouins qui souhaitent prouver qu’un navire de cette taille est capable de réaliser un tour du monde sans consommer de carburant et sans impact sur l’environnement… Un périple qui pourra être suivi au quotidien via les réseaux sociaux.