AFBE : retour sur la journée technique du 6 novembre avec Le Marin

Dans son édition du 22 novembre, l’hebdomadaire Le Marin a accordé une interview à Xavier de Montgros, Président de l’Association Française du Bateau Electrique. Un entretien qui fut l’occasion de revenir sur l’organisation de la journée technique du 6 novembre à Paris et sur la dynamique en cours sur le segment des navires de commerce.
 
« Les solutions tout électriques ou hybrides ont atteint aujourd’hui une maturité technique qui leur permet d’être embarquées sur des navires de commerce bien plus imposants » commente le Président de l’AFBE au journal Le Marin, citant pour exemple les projets des pays nordiques où des projets de ferrys côtiers de plus de 100 mètres se développent.
 

Des avantages économiques et écologiques

« La propulsion électrique est la seule à pouvoir atteindre le seuil de zéro émission de gaz à effet de serre. On élimine aussi les polluants de type Nox et les particules fines (…) Dans le cas des propulsions hybrides, l’utilisation complémentaire de batteries permet de réduire les besoins de puissance des moteurs thermiques, et de mieux les utiliser en les faisant tourner dans leur plage de rendement optimal. On a un bénéfice économique certain avec des moteurs thermiques qui dureront bien plus longtemps » commente-t-il.
 

Un cadre réglementaire clair pour les grands navires

« Pour les navires classés de plus de 24 mètres, tout est prêt » souligne le Président de l’association qui appelle toutefois les autorités à la mise en place de « zones de navigation à zéro émission » et d’un « dispositif d’aides aux investissements » pour accompagner le développement de la filière.

« Nous espérons pouvoir inclure les solutions électriques et hybrides parmi les systèmes pouvant bénéficier des mesures fiscales en discussion au parlement pour favoriser la transition énergétique des navires dans le cadre de la nouvelle loi de finances. En clair, ce dispositif de suramortissement permettrait de déduire du résultat imposable une partie de l’investissement, ce qui permet d’amoindrir le surcoût à l’électrification ».
 
Retrouvez ci-dessous l’intégralité de l’interview réalisée par Le Marin.