EclairSea : nouveau spécialiste de la conversion électrique des bateaux

Présent sur le stand de l’AFBE au dernier Nautic de Paris, EclairSea présentait il y a quelques jours ses réalisations au Port de Légué. 

Etablie dans la commune bretonne de Binic-Etables et lancée en 2017, EclairSea souhaite promouvoir l’éconavigation et s’est spécialisée dans l’électrification de tous types de bateaux, du vieux gréement au voilier en passant par les vedettes et les bateaux de travail..

Auparavant électromécanicien, Jérôme Fournier est à la tête de cette aventure « zéro émission » qui propose de remplacer n’importe quel moteur diesel par son équivalent électrique. « Je pars du bateau et je fournis un moteur en adéquation avec les besoins » précise-t-il dans une vidéo réalisée par le quotidien Le Télégramme.

A l’origine du projet ? Un coup de cœur pour un vieux grément. « L’idée a été de le motoriser en électrique et de chercher des entreprises pour faire l’installation mais il n’y avait personne. C’est pour cela que j’ai monté mon entreprise. » résumé Jérôme Fournier.

« La technique m’a convaincu. Le gros avantage c’est de ne pas avoir de bruit dès le début. On peut discuter avec les gens alors que lorsqu’on a un moteur thermique à bord c’est très bruyant. La propulsion électrique est aussi beaucoup plus puissante qu’un moteur thermique » commente un passionné de vieux gréements venu découvrir et tester le bateau.

Premier contrat à Paris

Après avoir réalisé une quarantaine de devis, EclairSea a signé il y a quelques jours son premier contrat.

Objectif : électrifier d’une ancienne barge ostréicole qui doit permettre à une association de producteurs biologiques à Paris de créer un marché sur l’eau.  

Besoin de financements

Si le stand électrique de l’AFBE au Nautic de Paris a permis à EclairSea d’établir de nombreux contacts, avec 40 à 50 personnes rencontrées chaque jour, la société cherche à présent des partenaires financiers.

« Pour aller au Salon nautique, j'ai dépensé mes derniers deniers. À Paris, j'étais présent pour trouver des clients et je n'avais que ça en tête. Là, je me rends compte que j'ai besoin d'investisseurs pour la poursuite de l'aventure » explique Jérôme Fournier au Télégramme. 

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