Cycle de vie : une étude confirme les atouts de la mobilité électrique

 

Portée par différents experts dont Renault, l’AVERE France ou WWF, une étude de la Fondation pour la Nature et l’Homme et l’European Climate Foundation confirme le rôle du véhicule électrique dans la transition énergétique en France.

Axée sur le cycle de vie, l’étude a comparé six véhicules berlines et citadines aux motorisations électriques, hybrides ainsi que deux véhicules thermiques.  Fabrication, usage, système « vehicle-to-grid », recyclage et seconde vie des batteries, les différentes étapes ont été décryptées pour bénéficier d’une analyse globale pour chaque type d’énergie avec cinq catégories d’impacts identifiés : climat, énergies fossiles, écosystèmes, eaux, air. 

Enseignements

Si l’étude a permis de valider la pertinence de l’électrique vis-à-vis des combustibles fossiles, différents leviers pourraient être mis en place pour améliorer son impact.

Dans le domaine des batteries, la réduction des émissions liées à la production est considérée comme l’une des principales conditions de soutenabilité de la filière. Aujourd’hui, la fabrication de la batterie représente 40 % de l’impact carbone global du véhicule électrique.  Pour les auteurs du rapport, la mise en place d’une économie circulaire autour de la batterie est nécessaire : écoconception, développement de nouvelles chimies, usages des véhicules, seconde vie, recyclage etc…

Le rapport souligne par ailleurs que l’impact du véhicule sur le climat et l’environnement varie en fonction de l’origine de l’électricité utilisée. « Les atouts environnementaux du véhicule électrique sont donc intrinsèquement liés à la mise en oeuvre de la transition énergétique à la sortie des énergies fossiles et nucléaire » note l’étude.

En France, le bilan est plutôt favorable puisque les émissions de gaz à effet de serre induites par la fabrication, l’usage et à la fin de vie d’un véhicule électrique, sont actuellement 2 à 3 fois inférieures à celles des véhicules essence et diesel. Une berline électrique émet en moyenne deux fois moins (44% de moins) qu’un véhicule diesel de la même gamme (26 t CO2–eq. et 46 t CO2–eq.), une citadine électrique émet en moyenne trois fois moins (-63%) de gaz à effet de serre qu’une citadine essence (12 t CO2–eq. contre 33 t CO2–eq.). 

Des conclusions qui pourraient bien évidemment s’appliquer au domaine du bateau électrique.

Retrouvez l’intégralité de l’étude dans l’espace membres de l’AFBE.